Pochette en frivolité

Pochette en frivolité

Il y a quelques années, j'ai été charmée par le modèle de pochette en frivolité créé par Sumi Fujishige et publié dans son livre Exquise Frivolité (éditions de Saxe, 2010).


Ce modèle était très plaisant à réaliser. Au départ, j'ai seulement enlevé une bonne partie des perles pour obtenir un ouvrage plus sobre. Et puis le rabat m'est apparu beaucoup trop étroit. Comme je ne pouvais pas rallonger le motif, j'ai opté pour un demi rond réalisé avec trois triangles dont le modèle provient de l'ouvrage de Pascale Provost publié en 2005 (cliquer ici pour en savoir plus). J'ai également choisi de coudre la lanière en frivolité sur une seconde en coton pour plus de solidité.

Comme toutes les pochettes en frivolité, il était nécessaire de coudre la frivolité sur du tissus. A ma grande honte, j'ai complètement raté cette partie de l'ouvrage. Et ma lanière était trop courte... J'ai été tellement vexée que j'ai rangé la pochette dans un coin pour la bouder et ne plus la toucher.

Et puis l'envie m'est venue d'affronter cette hantise de la couture et de dompter cette satanée aiguille. Au début de l'été, j'ai commencé à réaliser des exercices de broderie et couture. La semaine dernière, j'ai commencé un petit ouvrage en dentelle (frivolité et crochet) avec couture et jour échelle (cliquer ici pour en savoir plus). 

Le résultat obtenu m'a donné assez d'assurance pour retourner vers cette pochette à la couture catastrophique. Il m'a fallu un long moment pour découdre le tissus sans abîmer la dentelle aux navettes. Je l'ai ensuite lavée, et tendue avec des épingles sur un bloc de mousse. 

Pochette en frivolité



Le tissus choisi est une toile à broder en lin 12 fils/cm² de couleurs rouge foncé. La doublure est un tissus fin en coton aux motifs fleuris de couleur rouge foncé et paille. Pour réaliser la couture, j'ai découpé un gabarit dans une feuille de papier d'écolier à petit carreau. Quelques ajustements et il rentrait parfaitement à l'intérieur de la pochette en dentelle. Et puis j'ai cousu entièrement à la main la partie en toile de lin, fixé la perle me servant de bouton et la lanière (rallongée de quelques centimètres), brodé une bride servant de boutonnière. La dernière étape était la couture de la doublure. Par chance, j'avais un fil du même rouge que le tissus. Un vrai miracle, on ne voit pas la couture ! 

C'est une réelle satisfaction de surmonter cet échec. Avec le recul, je me suis rendue compte que je n'avais tout simplement pas choisi les bons matériaux. Aujourd'hui, je suis heureuse de pouvoir vous montrer cette pochette que je tenais jusqu'alors bien cachée à l'abris des regards. J'espère qu'elle vous plait.

Commentaires

  1. Cela aurait été du gâchis de ne pas finaliser cette pochette. Elle est ravissante.

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  2. Elle est parfaite. Bravo pour la persévérance.

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  3. elle est superbe, beau travail, comme quoi on progresse et on apprend tous les jours et surtout de nos erreurs :D
    heureuse que tu sois parvenu à vaincre cette peur de la couture, moi j'ai encore beaucoup de travail avant d'y arriver, un jour peut-être.

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  4. It's wonderful!!! :) Fabulous job!!! :)

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